Avant de commencer votre lecture, sachez que cet article appartient à une série de billets sur mes vacances à Madère, qui se sont déroulées à cheval entre septembre et octobre 2015. Continuons donc cette série d’articles sur notre voyage à Madère…
Comme je vous l’ai déjà dit dans le récapitulatif de mon voyage à Madère ou dans l’article sur les dunes, sur l’île de Porto Santo, nous avons beaucoup marché.
Au programme de cette balade de 16 kilomètres à pied : la découverte des orgues basaltiques, une longue montée à travers les cactus sur un chemin qui n’en est pas un, une crique déserte dans laquelle nous nous sommes baignés, une jolie chapelle, des escargots blancs, des paysages lunaires, et un retour bien mérité par la plage…
Porto Santo est une île portugaise appartenant à l’archipel de Madère. Cette île volcanique d’une superficie de 42 km² se trouve dans l’Océan Atlantique. En raison de sa longue plage (9 km) de sable fin et blond, Porto Santo est souvent surnommée « l’Île Dorée ». Cliquez ici pour voir la plage de plus près…
Avant d’entrer dans le vif du sujet, voici ci-dessous un aperçu de notre itinéraire…
Cette chapelle se trouvait sur notre route, dans la commune de Campo de Baixo.
Sur le flanc du Pico de Ana Ferreira se trouve la Pedreira (carrière), où l’on peut découvrir les célèbres orgues basaltiques de Porto Santo. Pour ceux que ça intéresse, il s’agit de colonnes prismatiques de basalte. Comme vous le verrez sur les photographies ci-dessous, comme d’habitude, nous n’avons pas pu nous empêcher de faire les andouilles…
Après nous être amusés dans les orgues basaltiques, nous avons entrepris une montée longue et raide à travers les cactus. Nous souhaitions passer de l’autre côté d’un petit sommet, mais ce n’était pas une excellente idée : la montée était à-pic, et jalonnée de nombreux cactus. Gare aux mollets ! Cette expression est on ne peut plus appropriée : cela a mis du piquant dans la balade ! Nous avons tout de même profité d’une somptueuse vue sur l’Océan et la plaine…
Nous avons ensuite entamé une descente vers une crique déserte : la crique de Zimbralinhos. Nous avons profité d’une bonne baignade et d’un repos bien mérité, avant de repartir pour de nombreux kilomètres. Un peu de fraîcheur qui fait du bien !
Tout comme dans mon article sur Fonte da Areia, nous avons vu de nombreuses coquilles d’escargots blanches, ce qui donnait au paysage un aspect neigeux…
Nous avons aussi eu une vue bien dégagée sur la piste d’atterrissage de l’aéroport de Porto Santo…
Îlot inhabité appelé « Ilheu da Cal » ou « Ilheu de Baixo ». Vue depuis la pointe de Calheta.
Nous avons également marché un bon moment à l’intérieur des terres, et, comme vous le verrez, nous avons traversé des paysages variés, tantôt herbeux, tantôt désertiques et lunaires…
Après être montés, descendus, montés, descendus, et avoir marché, marché, marché, marché, nous avons entamé un long retour par la plage. Un pont, au loin, était notre point de repère. J’avais l’impression que c’était un mirage, et qu’au plus j’avançais, au plus le pont reculait…
Cette balade fut très variée : orgues basaltiques, montée dans les cactus, baignade dans une crique sauvage, intérieur des terres, longue plage de sable fin… Nous n’avons croisé personne, sauf lors du retour par la plage. Eh oui, sortir des sentiers battus, ça a des avantages !
©Audrey-Laure 2024