Que de réjouissances ! Pourtant, une mauvaise météo, ce n’est généralement pas ce qui nous arrête ! Mais, une fois n’est pas coutume, après quelques kilomètres, nous avons pris la décision, à l’unanimité, de rebrousser chemin. Même les plus téméraires d’entre nous se sont rangés du côté de la raison. Pourquoi ? Car comme vous le verrez sur les photos qui suivent, le chemin était exposé au vide des deux côtés, et les barrières qui le bordaient étaient plus là pour rassurer psychologiquement que pour protéger réellement. J’ai touché l’un des poteaux : il bougeait… De plus, avec le sol glissant et le vent très fort, nous avions tous du mal à garder l’équilibre, alors quand il y a le vide des deux côtés, c’est la sécurité qui est en jeu ! Ajoutons à cela le brouillard qui faisait que souvent, nous ne voyions presque rien : il était préférable de rentrer. C’est la seule fois du séjour à Madère où j’ai ressenti les effets du vertige. Comme j’y suis un peu sensible, j’étais plutôt fière de moi jusqu’à présent, et là, si j’ai déclaré forfait, ce n’était pas à cause de mes angoisses ! Ouf, l’honneur est sauf.