Le Jour Où Nous Avons Tenté L’ascension Du Pico Ruivo Depuis Le Pico Do Arieiro

Continuons cette série d’articles sur notre voyage à Madère

Comme je vous l’ai dit dans mon article sur « Le Pico Ruivo depuis Encumeada », le Pico Ruivo est le point culminant de Madère. Cette fois-ci, nous avons tenté d’y monter depuis le Pico do Arieiro…

Le Pico do Arieiro

Le Pico do Arieiro est le troisième plus haut sommet de Madère (après le Pico Ruivo et le Pico das Torres). Ce pic est accessible en voiture, il est d’ailleurs possible de s’y garer. Son altitude est de 1810 mètres environ.

 

L'itinéraire prévu

Notre programme initial était le suivant : partir du Pico do Arieiro, et rejoindre le Pico Ruivo. La randonnée dure une dizaine de kilomètres et fait près de 1000 mètres de dénivelé, pour une durée estimée à trois heures. Un itinéraire bien rôdé, donc, mais comme vous l’avez peut-être déjà compris, il a été compromis…

Une météo défavorable

Pourquoi donc notre itinéraire a-t-il été compromis ? À cause de la météo. Je vous recommande d’ailleurs de visionner la vidéo ci-dessous afin d’avoir un aperçu du temps froid, pluvieux, brumeux, et venteux qui régnait en ces lieux. Sur la miniature, je fais la maline, mais en réalité, je n’en menais pas large ! Dans ce cas précis, la vidéo est bien plus parlante que toutes les images qui vont suivre !

 

  • Première difficulté : le brouillard, qui gênait grandement la visibilité.
  • Deuxième difficulté : l’humidité, qui rendait le sol glissant.
  • Troisième difficulté : le vent fort, qui nous déséquilibrait.
  • Quatrième difficulté, le froid, qui rendait nos mains difficiles à utiliser.

 

 

Que de réjouissances ! Pourtant, une mauvaise météo, ce n’est généralement pas ce qui nous arrête ! Mais, une fois n’est pas coutume, après quelques kilomètres, nous avons pris la décision, à l’unanimité, de rebrousser chemin. Même les plus téméraires d’entre nous se sont rangés du côté de la raison. Pourquoi ? Car comme vous le verrez sur les photos qui suivent, le chemin était exposé au vide des deux côtés, et les barrières qui le bordaient étaient plus là pour rassurer psychologiquement que pour protéger réellement. J’ai touché l’un des poteaux : il bougeait… De plus, avec le sol glissant et le vent très fort, nous avions tous du mal à garder l’équilibre, alors quand il y a le vide des deux côtés, c’est la sécurité qui est en jeu ! Ajoutons à cela le brouillard qui faisait que souvent, nous ne voyions presque rien : il était préférable de rentrer. C’est la seule fois du séjour à Madère où j’ai ressenti les effets du vertige. Comme j’y suis un peu sensible, j’étais plutôt fière de moi jusqu’à présent, et là, si j’ai déclaré forfait, ce n’était pas à cause de mes angoisses ! Ouf, l’honneur est sauf.

Quelques photographies de notre sortie

Voici ci-dessous quelques rares photos que j’ai prises. La plupart du temps, j’ai surtout évité de sortir mon appareil, préférant rester concentrée sur là où je mettais les pieds.

Le début de l'itinéraire, plutôt plat et facile

Sur la photographie ci-dessous, je suis remontée à bloc, motivée, prête à y aller. C’était le début de la balade. Il faisait mauvais, certes, mais pour le moment, rien d’autre à signaler…

 

Sur la crête

Nous avons fait quelques mètres sur la crête, où se trouvait le vide des deux côtés. C’est sur cette crête que nous avons fini par renoncer, à contre-cœur.

 

Quelques éclaircies

Loi de Murphy oblige, c’est après avoir fait demi-tour que le temps s’est éclairci à nouveau.

 

Un café madérien typique pour se réchauffer

Un café à la mode madérienne, rien de tel pour se requinquer ! J’ai pris l’un d’eux au hasard (ne sachant pas à quoi chaque intitulé correspondait), il s’est avéré qu’il y avait un peu d’alcool avec. Cela a contribué à me réchauffer !

 

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©Audrey-Laure 2024