Continuons cette série d’articles sur notre voyage à Madère…
Aujourd’hui, faisons un aller-retour à pied, direction le Pico Ruivo depuis Encumeada, pour une promenade intitulée « Vereda da Encumeada ». Ce jour-là, la vue était intermittente : nous avons démarré la balade dans le brouillard, et, parfois, celui-ci se dissipait, ce qui nous a permis d’admirer quelques bribes de paysage. Cependant, je pense que nous avons raté quelques beaux points de vue sur les différentes vallées localisées au Nord et au Sud de l’île…
La randonnée commence à Encumeada et nous mène jusqu’au Pico Ruivo, le point culminant de l’île, situé à 1862 mètres d’altitude. Elle est plutôt simple et fait environ 11 kilomètres aller/retour. Oui, ce n’est pas une boucle, c’est un aller-retour.
Le chemin se situe entre 1800 et 1000 mètres d’altitude (n’oubliez pas vos vêtements chauds) et traverse une zone appartenant au réseau Européen Natura 2000 (« le réseau Natura 2000 concerne des sites naturels ou semi-naturels de l’Union européenne ayant une grande valeur patrimoniale, par la faune et la flore exceptionnelles qu’ils contiennent »). On traverse d’ailleurs deux types d’écosystèmes : la forêt Laurifère de Madère, qui est la plus grande forêt de lauriers primaires qui existe, et le Massif montagneux du Centre.
« Pico Ruivo » signifie « pic rouge » en portugais. D’une hauteur de 1862 mètres, il est le point culminant de Madère. À son sommet, on y trouve surtout de la bruyère, ainsi que quelques arbustes. Nous avons cette fois encore fait connaissance avec des pinsons des arbres, tout comme lors de notre randonnée aux 25 sources. Je n’ai pas pris de photographie au sommet : le brouillard était alors omniprésent.
Nous avons croisé une madérienne qui randonnait seule, et qui était très heureuse de pratiquer le français et de nous faire partager l’amour qu’elle porte à son île. Elle nous a expliqué que ce paysage lunaire était la conséquence d’un incendie ayant eu lieu récemment.
Ces escaliers sont un peu exposés au vide, mais je n’ai pas eu de sentiment d’insécurité. Par chance, le brouillard était léger à ce moment-là !
Avec et sans brouillard. Oui, le temps était très changeant !
Message d’avertissement : je suis nulle en botanique.
Celui qui tranchera aura ma reconnaissance éternelle.
….et d’autres fleurs que je ne connais pas à gauche. J’ai tapé « fleur violette Madère » dans Google, elles ressemblent à des Agapanthes mais je suis très loin d’être certaine… Si un botaniste passe par là, son avis est le bienvenu.
Amis botanistes, j’ai encore besoin de vous.
La fougère, ça, je gère.
Amis botanistes, j’ai encore besoin de vous.
©Audrey-Laure 2024